Gestion du stress : La réponse adaptée

Le saviez-vous ?

  Si une situation est répertoriée dans notre mémoire en mode «échec», alors face à une situation identique ou perçue comme y étant associée, notre action va se trouver inhibée, entraînant la sidération, on ne va pas pouvoir répondre positivement à la demande.

Exemple :  J’ai un conflit avec un voisin avec qui cela se passe mal, chaque fois je n’arrive pas à lui parler calmement, je m’énerve, il m’agace. Maintenant dès que je le vois, je ressens de l’agressivité. Votre cerveau à enregistré la relation avec votre voisin comme étant une situation en mode échec, chaque fois que vous y pensez, même sans le voir, cela provoque chez vous un stress.

 

 A l’inverse, si une situation est envisagée en mode « possible », et pouvant amener à la réussite, nous rentrons en action pour arriver à une issue favorable : la fuite, lutte, la réponse adaptée, nous permettant de sortir vainqueur de l’épreuve.

 

Gérer son stress c’est aussi, se préparer à ce que nous appréhendons négativement.

Découvrons ci-dessous comment se préparer positivement à certaines situations et éviter l’inhibition, la sidération.

 

Comment faire pour appréhender une situation positivement ?

Se préparer à une situation positivement c’est construire ce qu’on appelle la réponse adaptée.

Les sportifs de haut niveau utilisent cette technique pour se préparer à des grands matchs ou compétitions afin de gérer positivement leur stress.

  Il s’agit d’imaginer positivement une situation qui va nous arriver (ou se reproduire) en état de calme et de détente.

 

Exemple : Vous sauterez sans crainte par-dessus un ruisseau large d’un mètre et profond de cinquante centimètres. Si le ruisseau est au fond d’un ravin très profond de la même largeur, vous pouvez avoir la ferme volonté de sauter, votre inconscient vous fera imaginer une chute, entrainant hésitation et maladresse dans votre geste, alors que le franchissement du ruisseau et du ravin sont identiques. Si vous avez imaginé dans le calme et la détente, le franchissement du ravin, vous aurez la surprise de le franchir sans appréhension.

Pour votre voisin qui vous agace rien qu’à sa vue, mettez vous au calme et essayez d’imaginer une rencontre avec lui où vous pourriez lui dire calmement les choses, les bons mots et avoir des réactions plus courtoises. Cela vous aidera lors de votre prochaine rencontre et pourra ainsi sortir votre relation du « mode échec » dans lequel elle est classée dans votre cerveau.

 

  Notre cerveau ne fait pas la différence entre une situation imaginée positivement et une situation vécue réellement positivement

 

En résumé

1. En état de calme et de détente, visualisez une situation source de stress
2. Laissez-vous la possibilité de l’envisager positivement sous de nouveaux angles, d’envisagez le dépassement, la réussite
3. Préparez-vous ainsi à l’action

 

Le calme et la détente vous permettront de contacter des ressources et des capacités inaccessibles sous le coup de l’émotion

Quand la situation se présentera, elle sera identifiée comme « gérable », vous aurez donc moins de « stress » et aurez un meilleur accès à vos capacités physiques et cognitives.